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Inna "Mort"amento
Et pourtant mes yeux s'y posent toujours
Mon regard s'y perd encore
Malgrès le levé du jour
Ne crois pas que je m'en sors
Arrêt sur une image magnétique
Comme un goût de réthorique
Et pourtant... je sais
De quoi ce paysage est fait
Mais sous les décombres je vois
Les guerres de pouvoir d'autrefois
Et le dernier soupir du soldat
Raisonne encore en moi
Comme le souffle d'un zéphyr
Qui sait qu'il va mourir
Car de ses cendres tièdes
Trop de fois il a enfanté
Et vient l'heure où il cède
A la fois soulagé et hanté
Par le vide que laissera
Son passage a trépas
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Commentaires
Je crois que c'est Céline qui disait: "parler de sa postérité, c'est faire un discours aux asticots"! Joli poème.